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LES LETTRES DE MON TRAPICHE
11 janvier 2019

« Cementerio Norte » de Rodolfo Santullo. (par Michel Van Thournout)

 

CEMENTERIO-Tapa_-A-IMPRENTA

 

Editorial Estuario, Montevideo, 2018, 120 pages.

ISBN: 978-9974-882-27-0

 

Uruguayen, né à Mexico en 1979, Rodolfo Santullo est scénariste de bandes dessinées, mais aussi auteur de romans noirs, parfois en collaboration avec l’écrivain Martin Bentancor, que les lecteurs attentifs du Trapiche connaissent déjà. Santullo a aussi travaillé comme journaliste et comme éditeur de BD, animateur d’ateliers et découvreur de talents. En tant que scénariste, il a notamment publié divers romans graphiques: Dengue (2012) et Los últimos días del Graf Spee (2008; 2013), tous deux dessinés par Matías Bergara; El oro del Zar (avec Marcos Vergara, 2015); Zitarrosa (avec Max Aguirre, 2012; 2015). Comme auteur de polar : Perro come perro (nouvelles; Artefato, 2006; Llanto de mudo, 2012), Las otras caras del verano (roman avec Martín Bentancor; Amuleto, 2008); Cementerio Norte (roman; Trilce, 2009 et Estuario 2018); Sobres Papel Manila (roman; Estuario, 2010); Aquel viejo tango (roman avec Martín Bentancor; Estuario, 2011); El último adiós (roman, Banda Oriental 2013), Matufia (roman, Premio Nacional de Narrativa, 2013; Estuario, 2014) et Luces de neón (roman; Estuario, 2016).

 

Imaginez-vous un cimetière au beau milieu d’un quartier qui au crépuscule a une réputation douteuse : à l’entrée se trouve une maisonnette qui sert de bureau à l’administrateur et c’est l’hiver. Au milieu des tombes et des caveaux se trouve une bicoque un peu délabrée : le lieu de résidence du gardien.

Tout à l’air tranquille à l’intérieur de l’enclos, mais les résidents peu enclins à bouger se font voler leur identité (le cuivre qui forme les noms !) et cela au grand dam des descendants/survivants qui se plaignent. 

Voilà en grandes lignes le décor où se situe cette histoire et où nous allons voir débouler plusieurs policiers qui vont s’installer chez le gardien pour faire des rondes de nuit pour essayer de surprendre les voleurs sur le fait…

Vous y découvrirez des tranches de vie -gaies et/ou tristes-, il y aura des présomptions, il y aura des poursuites, il y aura des coups de feu, et … il y aura même des fantômes…

Nous y retrouverons aussi un chien nommé « tumba » (tombe) :

      El Tanka del Cementerio Norte

Le chien noir,                                  Tumba Tumba el perro

Âme errante du cimetière               Alma del cementerio

Vieux témoin du lieu                       Testigo viejo

Trois policiers se trouvent              Tres agentes unidos

Aux trousses d’un vol de métal      Al perseguir ladrones

 

Une histoire qui se lit facilement pleine d’humour et d’humanité.

Très recommandable !

 

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LES LETTRES DE MON TRAPICHE
  • Comptes-rendus de lectures (en français) sur des auteurs et livres d'Amérique du Sud non traduits en français. Blog créé et géré par un auteur péruvien (J. Cuba-Luque), un français (A. Barral) et une traductrice (L. Holvoet). Trapiche : moulin à canne
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