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LES LETTRES DE MON TRAPICHE
29 décembre 2019

« La vida amorosa de Telonius Monk » , de Pablo Silva Olazábal. (par Antonio Borrell)

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Ediciones Yaugurù, Montevideo, 2018, 50 pages

ISBN : 978-9974-890-18-3

Pablo Silva Olazábal est un journaliste et critique littéraire et auteur uruguayen né en 1964 à Fray Bentos. Dans les années 70 sous la dictature « civico-militaire » ses parents s’exilent en Europe, et c’est à Madrid qu’il suit une formation d’enseignant. De retour en Uruguay à la fin de la dictature, il fait des études de communication. Il a tourné quelques courts métrages de fiction. Il participe aussi à des ateliers d’écriture, dont ceux de Mario Levrero. Il est aujourd’hui animateur d’émissions radiophoniques culturelles et littéraires ainsi qu’organisateurs de rencontres et d’événements publics dans ces mêmes domaines. Personnage affable, érudit, avec un côté très « British », il est un incontournable de la vie littéraire uruguayenne.

Bibliographie : “La revolución postergada y otras infamias” (cuentos) Ediciones de la Balanza (2005) , “Entrar en el juego” (relatos) Yaugurú (2006) , “Conversaciones con Mario Levrero” Trilce (Montevideo, 2008). Luego impreso por Lolita Editores (Chile, 2012) et Conejos (Buenos Aires, 2013) , “La huida inútil de Violeto Parson” (novela) Dixi (2012) ,“Lo más lindo que hay” (cuentos) Ediciones Outsider (2015) , “Pensión de animales” (novela) Estuario (2015).

 

Le titre complet du livre est « La vida amorosa de Telonius Monk y otras historias mìnimas », pour ce recueil d’à peine 50 pages consacrées au difficile exercice de la micro-fiction. On avait déjà lu les courtes nouvelles de « La revoluciòn postergada », mais ici Pablo Silva pousse encore plus loin l’art de la concision. Le texte intitulé « Un molusco en el àrbol » est une amusante histoire sur l’art de raccourcir un texte, tout en étant l’un des plus longs du livre. Les textes les plus longs ont trois petites pages, les plus courts à peine la moitié d’une. D’autre part, plusieurs d’entre eux ont été inspirés par des tableaux ou des photographies, nous dit l’auteur dans une note finale.

 Par nature ce livre est évidemment impossible à résumer. On en donnera simplement quelques premières phrases à titre d’amuse-bouche.

« Empecé a escribir la vida amorosa de Telonius Monk el mismo día que mi mujer me abandonó. En realidad no había acabado de decir la frase « querida, he decidido escribir la vida de Telonius Monk » cuando el portazo dejó temblando el aire de la entrada y la cortina azul del ventanal. »

« La batalla comenzó con un estornudo… »

« La pared se agrandó a una velocidad increíble, incomunicable; sentí su resistencia contra la nariz, que se quebró en el mismo instante en que todo se volvió negro. »

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  • Comptes-rendus de lectures (en français) sur des auteurs et livres d'Amérique du Sud non traduits en français. Blog créé et géré par un auteur péruvien (J. Cuba-Luque), un français (A. Barral) et une traductrice (L. Holvoet). Trapiche : moulin à canne
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